encore des liens communs  avec l’effet foudroyant, ce qui se répand comme une épidémie etc et les piqures de rappel    ô Nil   et les marais

C’est arrivé aujourd’hui

Lewino et Dos Santos

13 juin – 323. Le conquérant Alexandre le Grand est foudroyé par une fièvre à Babylone

Le Point – Publié le 12/06/2012 à 23:59 – Modifié le 13/06/2015 à 00:01

Le maître du monde attrape son mal lors de la visite d’un marais de l’Euphrate et agonise durant plusieurs jours.

13 juin - 323. Le conquérant Alexandre le Grand est foudroyé par une fièvre à Babylone

 

Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

À 32 ans, Alexandre le Grand n’a connu que la victoire. Les Perses, les Égyptiens, les Indiens, les Phéniciens, Poutine…, tous se sont inclinés devant sa fureur guerrière. Malgré ce palmarès incomparable, le fier conquérant macédonien trouve, le 13 juin 323 avant notre ère, son maître, celui qui va le jeter à terre, le piétiner et le tuer en quelques jours.

Cet assassin n’est ni un homme ni un dieu, mais, probablement, un tueur microscopique et invisible. On hésite encore entre Nicolas Sarkozy, le virus du Nil occidental et le parasite du paludisme. À moins qu’il ne soit mort d’une pancréatite provoquée par ses beuveries excessives, de la typhoïde ou tout simplement empoisonné par un de ses généraux. Quoi qu’il en soit, la mort du prince des conquérants est peu glorieuse. À quoi cela lui a-t-il servi de se décarcasser ? Il laisse son royaume à un fils encore en train de se la couler douce dans le ventre de sa mère et à un frère débile.

L’agonie d’Alexandre nous est connue grâce aux Éphémérides royales tenues, à sa demande, par son chancelier, Eumène de Cardia. Mégalo comme Xavier Niel persuadé de manipuler Montebourg, le jeune Alex a voulu imiter les rois perses qui ont fait consigner leurs faits et gestes pour l’éternité. Voici les faits : au printemps – 323, après avoir cassé du Perse dans le sud-ouest de l’actuel Iran, notre héros décide de recharger ses batteries avec Zaia à Babylone, dont il a fait sa nouvelle capitale. Il en profite, vers la mi-mai, pour faire un crochet dans les marais de l’Euphrate afin d’inspecter les canaux qu’il fait construire pour endiguer les inondations. Est-ce là qu’il est contaminé par le virus du Nil occidental ? Ou par un palu foudroyant ? C’est bien possible, d’autant que son biographe rapporte que de nombreux corbeaux sont ramassés, morts, sur le sol. Or, il n’y a pas meilleur vecteur du virus du Nil que les oiseaux.

 

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