Archive for février, 2010


7 à 8 ce soir

Encore un reportage qui me touche de près sur cet homme Xavier Fortin qui a privé une mère de ses enfants pendant 11 ans
et à l’heure actuelle, les liens ne sont toujours pas reconstruits avec la maman…

Les premiers procès intentés à des sorcières et à leurs chats familiers eurent lieu en Europe dès le XIIIè siècle. Après cela et pendant quatre cents ans, le chat, considéré avec méfiance, devint l’objet des persécutions les plus variées. Même le geste le plus anodin était mal interprété. Par exemple, un homme qui avait aperçu un chat soulever un loquet d’une porte de la patte, le tua aussitôt, car il le croyait possédé du démon. Des femmes qui possédaient un chat furent injustement accusées de sorcellerie. L’une d’elles fut pendue parce qu’un témoin avait aperçu son chat bondir innocemment par la fenêtre ouverte.
Si l’on croit la tradition, la plupart des chats des sorcières étaient noirs, mais selon toute hypothèse les magiciens utilisaient des anomaux tabbys beaucoup plus répandus. peut être est ce la raison pour laquelle les chat tabbys sont si rares en certaine zones rurales. Toutefois, seuls les chats noirs étaient immolés lors des terribles cérémonies du Taigherm, en Angleterre. Les chats noirs étaient voués au Démon avant d’être placés sur une broche et rôtis à petit feu jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le dernier Taigherm attesté eut lieu au milieu du XVIIè siècle et se déroula dans l’île de Mull.
Tandis que les célébrants du Taigherm sacrifiaient les chats au Démon, d’autres rites exigeaient l’immolation des malheureuses créatures à Dieu.

A Aix, le jour de la Fête-Dieu, on plaçait le plus beau chat mâle de la contrée sur un autel magnifiquement décoré, afin que tous puissent s’approcher et prier devant lui. On priait et on faisait brûle l’encens jusqu’au crépuscule, moment ou l’infortuné animal était enfermé dans un panier d’osier et jeté vivant au milieu d’un énorme brasier allumé sur la place de la ville. Tandis qu’il hurlait de douleur, les prêtres entonnaient des hymnes et défilaient en procession autour de la ville.

La plupart des cérémonies auxquelles étaient mêlés les chats comportaient un épisode au cours duquel les animaux étaient suppliciés par le feu, à seule fin de purification. En Angleterre, à l’occasion du couronnement d’Elisabeth Ière, on confectionna une effigie du Pape qu’on remplit de chats vivants avant de la jeter au feu. Le peuple fut informé que les cris qu’il entendait étaient ceux des démons qui habitaient le corps du Saint-Père.

A la fin du XVIIIè siècle, cette coutume était encore en usage, comme en témoigne “la lettre sur les chats” de Moncrif. L’auteur raconte comment le gouverneur de Metz se rendait en grande pompe sur l’esplanade où était dressé un bûcher, sur lequel on avait hissé une cage remplie de chats. Les hurlements des malheureuses victimes rappelaient au peuple assemblé le supplice d’une vieille sorcière qui, selon la tradition, s’était métamorphosée en chat au moment où elle allait être livrée aux flammes.
Au siècle dernier encore, de nombreux chats périrent victimes de superstitions. Immolé à Dieu et au Démon, il semblait que le chat fut à jamais voué à une éternelle persécution. De nos jours, fort heureusement, les vents ont tourné en sa faveur.

La popularité grandissante du chat en témoigne assez.

 

LE CHAT DANS LA LITTERATURE

TYBERT  dans le roman de Renart

Pétrarque lui même vénérait sa chatte Laure dont le squelette est conservé au Musée de Padoue

LA FONTAINE

SHAKESPEARE

Dick et l’Empereur du Maroc

Alice au Pays des Merveilles

Victor Hugo

par exemple………

chat roux sur livre certaines expressions particulièrement pittoresques

Fait comme quatre chats de quelqu’un dont la toilette est en désordre

Avoir un chat dans la gorge

Vendre chat en poche

II n’y a pas là de quoi fouetter un chat,

Aller comme chat maigre

Jeter un chat aux jambes de quelqu’un

Vivre comme chien et chat

Proverbes :

Chat échaudé craint l’eau froide

La nuit, tous les chats sont gris,

Payer en chat et en rats,

Quand le chat n’y est pas, les souris dansent

Il ne faut pas éveiller le chat qui dort

et un extrait de Baudelaire :

“ Que ta voix, chat mystérieux

Chat séraphique, chat étrange,

En qui tout est, comme en un ange,

Aussi subtil qu’harmonieux ! “

Charles Perrault – Dick Whittington  etc……..;;;

Pour finir en Beauté

Vers la fin du dernier siècle encore, des fermiers basques affirmèrent que des sorcières se transformaient en chats afin de traire leurs vaches. L’un d’entre eux, déterminé à tirer cette affaire au clair, se dissimula dans l’’étable la nuit venue. A minuit, plusieurs chats noirs surgirent soudain. Le fermier bondit de sa cachette et les attaqua. Il regagna son lit après les avoir mis en déroute. Le lendemain matin, il découvrit sur la paille de l’étable, une oreille de femme ornée d’un anneau d’or.
Les sorcières, non seulement se transformaient en chats, mais encore aimaient à s’entourer de félins qui les accompagnaient lors de leur expéditions nocturnes. On prétendait que ces sorcières possédaient une troisième mamelle pour allaiter leur chat familier. Les sorcières partageaient avec leurs animaux qui prenaient part aux cérémonies les pouvoirs que leur accordait le diable. En 1579, une sorcière avoua au cours de son procès qu’elle possédait un chat auquel elle faisait chaque jour boire du lait mêlé à quelques gouttes de son sang. Quelques années plus tard, en Angleterre, une sorcière reconnu que son chat passait la nuit en sa compagnie et se nourrissait en suçant le sang de son corps et ajoutait que cette sensation la faisait entrer en transes. La sorcière piquait son visage, ses bras et son corps, offrant ainsi son sang au chat pour le récompenser d’avoir exaucé ses désirs.
En Angleterre, à Lincoln, une sorcière fut pendue en 1618, après avoir avoué qu’elle se servait de son chat lors de cérémonies destinées à priver le comte et la comtesse de Rutland de toute descendance. Elle déroba un gant appartenant  au fils aîné du couple ainsi que quelques plumes provenant du matelas de la comtesse. En possession du gant, la sorcière prononça certaines invocations, avant d’en frictionner rituellement le chat qu’elle jeta dehors pour la nuit. Le fils aîné tomba bientôt malade et mourut. Peu après, la sorcière s’attaqua au second fils qui à son tour dépérit et mourut. Les plumes furent alors frottés sur le ventre du chat. La comtesse, ses enfants maintenant disparus, devint stérile sous l’effet des envoûtements, de sorte que le couple se retrouva sans héritier.

Nombre d’amulettes et de talismans protégeaient les sorcières et leurs comparses.
Selon une croyance ancienne, une branche de sorbier agitée devant un chat le faisait disparaître; ce même arbre, dont on fixait quelques branches à la tête de leur berceau, passait pour protéger les nourrissons. Toutefois, le moyen de protection le plus efficace contre les sorcières consistait à invoquer la Trinité. Une sorcière écossaise avoua qu’elle et ses complices virent souvent leurs efforts se briser contre de puissantes barrières de prières et d’invocations.

Les assemblées de sorcières, appelées sabbat, qui se tenaient le plus souvent aux croisées des chemins, dans les montagnes ou dans les grottes profondes, correspondaient à certaines phases de lune. Ces cérémonies présidées par le Démon en personne, incarné par un chat noir, donnaient  lieu à d’étranges rites. Lors de ces cérémonies, on procédait à l’initiation des novices auxquels on remettait leurs familiers. Afin de marquer leur allégeance au Prince des Ténèbres, les sorcières et les sorciers étaient parfois contraints de lui sacrifier leurs chats familiers. Ces derniers étaient encore immolés lors de la mise en oeuvre d’un sortilège particulièrement puissant; toutefois, en ce cas, la plupart des magiciens recommandaient que le chat fut vivant. Le sacrifice offert à l’occasion de la confection de la chandelle de l’homme mort, était le plus efficace d’entre tous. La graisse fondue du chat de la sorcière était coulée dans un moule autour d’une mèche fabriquée avec des cheveux arrachés à un cadavre. La main d’un assassin supplicié, tranchée lors d’une éclipse de lune, faisait office de chandelier. Quiconque se voyait exposé à la lumière de cette chandelle tombait complètement paralysé

Les chats participent aux invocations des sorcières destinées à susciter les tempêtes. Lors de leur procès, certaines furent accusées d’avoir déclenché de violentes tempêtes responsables du naufrage de nombreux bateaux. En Ecosse, une sorcière avait coutume d’appeler la tempête, en jetant par trois fois un chat au milieu des flammes. D’autres baptisaient le chat avant de le lancer dans la mer, ce qui avait pour effet de déchaîner les éléments.

A l’occasion d’un procès restée célèbre, Agnès Sampson faut accusée d’avoir tenté de provoquer le naufrage du roi Jacques  et de la reine Anne d’Ecosse, de retour du Danamark. Après de terribles tortures, elle confessa ses crimes. Elle avoua que la veille de la Toussaint, elle et quelques deux cents autres sorcières prirent la mer. Elles se munirent de burettes, burent le vin que celles-ci contenaient, débarquèrent, puis se mirent à danser et à chanter sur le rivage. Plus tard, alors que le roi avait quitté le pays, Agnès et ses semblables baptisèrent un chat, puis attachèrent à son corps la jambe d’un homme. Les sorcières reprirent la mer à bord de leur esquifs, en compagnie du chat. Aussitôt une tempête d’un violence inouïe se leva. Un navire qui empruntait la même route que la flotte royale frôla le naufrage et Agnès reconnu que la flotte entière eût sombré, n’eut été la foi ardente du roi et de sa suite. Pendant des siècles, des lois châtiaient quiconque évoquait l’esprit des tempêtes par des incantations.

Au cours de leurs procès, nombre de sorcières expliquèrent comment elles se transformaient en chats. Une sorcière, pour ce faire, oignait son corps d’un onguent, puis métamorphosée en chat noir, s’évanouissait dans le crépuscule. Une sorcière écossaise, en 1662, récita devant le tribunal l’invocation qui, répétée trois fois, lui permettait de se transformer en chat. Elle reconnu qu’elle accomplissait fréquemment ce rite, particulièrement lorsque elle et ses compagnes menaient sabbat. Elle affirma qu’il suffisait de prononcer une autre invocation pour retrouver sa forme humaine. Les sorcières pouvaient également se transformer mutuellement en chat. Lorsqu’une sorcière métamorphosée en chat rencontrait une de ses semblables sous sa forme humaine, elle prononçait une phrase magique qui immédiatement métamorphosait la seconde en chat ; toutes deux reprenaient ensuite leur chemin de concert.

Gardez-vous du chat, écrit en 1584, affirme qu’une sorcière ne peut se transformer que neuf fois en chat. Le chat a, dit-on, neuf vies, neuf, la trinité des trinités, étant un nombre mystique. S’approprier une des neufs vies d’un chat implique de graves conséquences, car il est dit qu’un chat hante quiconque lui a dérobé l’une de ses vies, et cela afin d’en tirer vengeance.

Certaines femmes furent accusées de sorcellerie lorsqu’on découvrit sur elles des blessures infligées à des chats. Une nuit à Strasbourg, un passant fut férocement attaqué par trois grands chats. Il se défendit et blessa les trois animaux. Par la suite, il faut accusé d’avoir attaqué et blessé trois dames respectables de la ville. Il nia, mais fut abasourdi et horrifié lorsqu’il apprit que des examens médicaux des femmes avaient prouvé que leurs blessures étaient identiques à celles qu’il avait infligées aux animaux.

Un seigneur écossais s’aperçut de la disparition de ses vins fins. Ne trouvant aucune explication rationnelle à ce vol, il l’imputa à la magie noire, aussi décida-t-il de s’en assurer. Une nuit, il se glissa furtivement dans le cellier, armé de sa seule épée. Il se retrouva immédiatement entouré par une sinistre assemblée de chats noirs. Les animaux bondirent sur l’homme, qui ne dut son salut qu’à son arme. Au cours du combat, un chat fut mutilé; bientôt tous les assaillants déguerpirent. Le lendemain, une des femme du village, suspectée de sorcellerie, fut découverte chez elle, mourante, amputée d’une jambe.
Un cas, similaire se produisit à Vernon où, semblait-il, des sorcières métamorphosées en chats noirs se rassemblaient dans un vieux château. Quatre jeunes hommes, à la suite d’un pari, passèrent la nuit dans l’ancienne bâtisse. A minuit, ils furent assaillis par des centaines de chats noirs de sorte qu’une féroce bataille s’engagea. L’un des hommes fut tué, tandis que les trois autres, qui avaient réussi à frapper plusieurs animaux, étaient gravement blessés. Le lendemain matin, plusieurs femmes couvertes de plaies récentes, tombèrent malades.

 

 

à suivre…………..

Les marins et les chats

Les marins convaincus que le chat porte bonheur garantit bon vent et lutte efficacement contre les rongeurs, en sont depuis toujours les plus fervents défenseurs. Lorsqu’un navire à voiles était arrêté, les marins plaçaient leur chat sur le pont et le recouvraient d’un chaudron. On espérait ainsi relever le vent et voir les voiles bientôt se gonfler à nouveau. Lorsque sous l’emprise de la colère, quelqu’un lançait un chat, et plus précisément un chat noir, par-dessus bord, les marins se sentaient envahis par la plus grande angoisse, car ce geste était selon eux la meilleure façon d’appeler les éléments à se déchaîner.

Particulièrement superstitieux, les marins de tous les horizons sont convaincus des pouvoirs magiques du chat et dans certaines langues, des termes de marine se réfèrent au chat. Les marins japonais croient que les chats tricolores détectent à l’avance l’approche de la tempête et tiennent à distances les âmes des naufragés, pressés d’attirer parmi elles les marins d’un navire en difficulté.

Jadis, les maris récalcitrant recevaient le fouet, familièrement appelé “chat à neuf queues””. Cet instrument se composant de neuf lanières de cuir fixées à un manche.

Le chat porte-bonheur, le chat pronostiqueur du temps, le chat “releveur” de vents et le chat capable d’éloigner les âmes des naufragés, autant de pouvoir dont l’origine est certainement plus prosaïque. Qui pourrait mieux que ce petit félin, tenir en respect les rats et les souris infestant les soutes et les cales !

N’oublions pas que Colbert lui-même recommandait la présence à bord de chats ratiers, et que depuis les compagnies d’assurances exigent la présence des chat à bord avant de garantir les cargaisons.
Cela ne diminue en rien l’attachement du marin pour le ou les chats du navire. En effet, le loup de mer le plus endurci prend toujours le temps d’adresser une parole affectueuse à l’animal et de lui offrir des friandises, car il espère ainsi que les vents favorables et un temps proprice présideront à toute la traversée.

Nombre de superstitions et d’adages découlent de l’attitude du chat face aux changements de temps. Jadis, les sorcières et les démons étaient jugés responsables des conditions atmosphériques anormales. Ces êtres étaient accusés, afin de mener à bien leur tâche malfaisante, soit de se transformer en chats, soit d’utiliser ces animaux pour leurs invocations. En Chine, le chat clignait d’un oeil pour annoncer l’orage. Le chat prédit la pluie en passant sa patte derrière l’oreille, mais assis le dos tourné vers l’âtre, il avertit de la venue prochaine de fortes gelées.

En Ecosse, le chat qui se s’agriffe au pied d’une table présage la venue de violentes tempêtes. Le chat galopant au travers de la maison signale l’imminence d’un orage redoutable. De fait, ces croyances ne sont pas dénuées de tout fondement, il n’est que de considérer la nervosité et l’agitation du chat peu avant un orage. Une légende slave affirme que les démons investissent les chats dès le début de la tourmente. Alors que les coups de tonnerre provoquent  les prières des anges, les démons, en sécurité dans leur refuge vivant, s’en font des gorges chaudes. Les anges dirigent les éclairs sur les chats, afin de déloger les esprits malins qu’ils abritent. C’est pourquoi dans certaines contrées, afin d’éviter qu’ils n’attirent la foudre, les chats sont chassés des maisons lorsque l’orage menace.

Le chat guérisseur ( suite)

Les pouvoirs de guérisseur attribués au chat sont peut-être à l’origine du sacrifice de milliers de ces malheureuses créatures. Dès l’époque de l’Empire romain, Pline le Jeune raconte comment le chat était lors de cérémonies destinées à favoriser la guérison et cette pratique s’est poursuivie jusqu’à notre époque.Pline, ou Gaius Plinius Secondus, qui vécut de 61 à 114, rédigea un intéressant ouvrage d’histoire naturelle où il explique comment l’on traitait certaines maladies à l’aide d’excréments du chat.

En 1607, des siècles plus tard, Edward Topsell rapporte que le remède utilisé pour lutter contre les calculs urinaires de l’homme consistait en une poudre de foie de chat. La graisse de chat fondue constituait un remède contre la goutte. A partir d’une tête de chat noir réduite en cendres, bien broyée, on élaborait une poudre qui, appliquée avec une plume, guérissait les affections oculaires.

On utilisa la fourrure du chat pour traiter les graves brûlures provoquées par le Grand Incendie de Londres de 1666. Nombre de chats furent alors tués, puis dépouillés. Les blessés appliquaient la fourrure à même leurs blessures. Celles-ci, ainsi isolées de l’air, furent à l’abri des infections, de sorte qu’on assista à de nombreuses guérisons. En Hollande comme en d’autres pays européens, les peaux de chats fraîchement tués étaient utilisées pour traiter les affections de la gorge et de la peau. Les japonais luttaient contre les gastrites aigües ainsi que certaines affections, comme l’épilepsie, en plaçant un chat noir vivant sur l’estomac du patient. De même qu’en Egypte, où le chat était utilisé pour protéger la maison des serpents, au cours des âges l’animal fut considéré comme capable d’apporter la guérison en extirpant les humeurs malignes du corps. La déesse-chatte, capable d’aspirer le poison des blessures et de lutter contre les infections était considérée comme une guérisseuse. La queue de son incarnation animale intervenait largement dans les rites destinés à traiter la cécité.

De nos jours encore, la queue est considérée comme la partie du corps de l’animal la plus efficace pour apporter la guérison, et de ce fait est utilisée à l’occasion de pratiques magiques. Il est admis que les irritations oculaires ou les orgelets, disparaissent si l’on prend soin de frictionner la paupière avec la queue d’un chat noir. Une incantation renforce parfois l’effet de la friction. Il est souvent indispensable de tenir compte de certains impératifs. Ainsi, dans certaines régions on effleure la paupière tuméfiée avec un poil arraché à l’extrémité de la queue d’un chat noir mâle. Le poil cueilli la nuit de la nouvelle lune, est passé neuf fois sur l’orgelet.
Les panaris se résorbent si l’on prend soin de passer sur le dos de la main et entre les doigts, la queue d’un chat noir. Cette opération doit être répétée trois nuits consécutives, avant que l’infection ne cède. Les verrues ne résistent pas si on les frotte avec la queue d’une Ecaille de tortue mâle. Les Ecailles de tortue mâles sont extrêmement rares; par ailleurs, le traitement n’est efficace que s’il est appliqué au mois de mai. Ainsi me paraît-il plus sage de recourir à une autre méthode en la circonstance !

On utilise un chat noir qu’un gaucher fait tournoyer trois fois au-dessus de la tête pour guérir la gale. Cela fait, trois gouttes de sang tirées de la queue sont mêlées, à neuf grains d’orges réduits en cendres. Ce cataplasme est ensuite appliqué à l’aide d’un anneau nuptial en or sur la région atteinte, en même temps qu’un invoque la Trinité. Une queue de chat ensevelie devant le seuil interdisait l’entrée des maladies dans la maison.

De nos jours, les pouvoirs de guérisseur du chat n’interviennent plus que dans le champs de la recherche scientifique, où des milliers de chats ont donné leur vie pour le bénéfice de l’homme.

En raison des pouvoirs magiques qu’on lui attribuait, le malheureux chat fut trop souvent, et cela malgré l’utilisation occasionnelle d’autres espèces, la victime de sacrifices. Lors de la démolition d’anciennes bâtisses, il arrive qu’on découvre dans une quelconque cavité, par exemple sous le plancher ou dans la solive, le corps d’un chat momifié. En 1950, lors de travaux de réfection de la Tour de Londres, on découvrit un cadavre entre les traverses du plancher d’une des pièces de l’édifice. Le squelette qui datait des environs de 1700, est maintenant conservé dans un musée. Les spécialistes concernés attribuèrent tout d’abord ces emmurements à des causes naturelles, mais eu égard aux mises à jour toujours plus nombreuses, il fallu se rendre à l’évidence : les dépouilles remarquablement conservées avaient été immédiatement après leur mort, momifiées par des procédés chimiques ou désséchées par la fumée avant d’être délibéremment  placées dans les bâtiments pour servir de talismans.

Peut être ces sacrifices étaient-ils destinés à protéger la maison des rongeurs. L’attitude d’un chat découvert dans l’un des murs de Hay Hall, édifice datant du XIVème siècle, dans le nord de l’Angleterre, semblerait confirmer cette thèse. L’animal debout, les mâchoires entrouvertes, les griffes sorties, fait face à un petit oiseau. De toute évidence, la cavité avait été spécialement conçue pour abriter le chat, car aucun passage n’aurait permis à l’animal de s’y glisser. On fit une semblable découverte à South-wark, dans Londres, où un chat emmuré tenait un rat entre ses mâchoires et un autre sous l’une de ses pattes. Dans l’un des murs de la cathédrale de Dublin, on trouva un chat serrant une souris entre ses dents.

Cette pratique, bien que très ancienne (il fut une époque ou la victime était humaine), se poursuivit jusqu’à une période récente. A Gibraltar, un mur construit en 1879 révéla la présence d’une dépouille de chat, et l’on a la certitude que cette pratique se poursuivit en Grande Bretagne jusqu’en 1890. On raconte que cette même année des maçons de Cornouailles refusèrent d’achever la construction d’une maison jusqu’à ce que leur patron acceptât le principe de ce sacrifice, destiné à écarter l’esprit malin. En la circonstance, les ouvriers se montrèrent inflexibles. Après moult discussions ceux-ci acceptèrent d’emmurer un lièvre mort, de sorte que la maison put être achevée.

http://http://www.dailymotion.com/video/xc4h9u_le-crack-qui-sen-vient_news

Je suis allée chez Namaste et vu le documentaire ci-dessus

Actuellement entre le réchauffement climatique ( qui fait sourire certain à cause des pluies et de la neige)
de l’activité solaire et tout le reste..

J’avais mis dans un précédent billet que le Japon disparaîtrait…. voir sur la vidéo les ébullitions qui sont en train de se faire…
J’avais émis la possibilité de vivre sans argent, sans capitalisme ( certain de comprenant pas que si l’argent circule encore, il y aurait encore profit)
Mon image d’un monde meilleur, une autre façon de fonctionner, je l’ai retrouvé dans le livre "LA DIXIEME PROPHETIE"

Il avait été dit en Astrologie de ce crash serait là et que les solutions prises restaient avec de vieilles idées.. ce qui a été fait d’ailleurs

Il faut totalement revoir la façon de réagir, oser aller sur d’autres chemins.. le monde que l’on verra sera totalement différent de ce que l’on a connu.

Freya était également la déesse de l’amour, aussi, dans les contrées septentrionales où elle était l’objet d’un culte, croyait-on que le vendredi était le plus propice aux mariages, cérémonies auxquelles un chat devait assister. Une croyance affirme que les chats ont la faculté de prédire les unions. Dans l’ Egypte ancienne, les jeunes mariés décidaient du nombre d’enfant qu’ils souhaiteraient et se procuraient une amulette sur laquelle étaient gravés des chatons au nombre correspondants à leur choix.. Cet objet rituel, porté par la femme, ou placé comme ornement dans la maison, servait d’intercesseur entre Bastet et le couple, lequel suppliait la déesse de lui accorder le nombre d’enfants désirés.

Les chats porte-bonheur, connus dans le monde entier, entamèrent probablement leur carrière à l’époque des pharaons. Ces amulettes étaient alors essentiellement destinées à assurer la fécondité, mais en raison de leur association avec la toute-puissante Bastet, ils étaient également un gage de longévité, de prospérité et de santé.

En Chine les chats vivants qui constituaient des porte-bonheur, étaient retenus par de longues et minces chaînes fixées à leur collier. La chance augmentait en fonction de la laideur ou de l’âge du chat. Lorsque l’un de ces précieux animaux s’échappait, il était dit que toute chance de bonheur s’enfuyait ave lui. Les chinois faisaient également appel aux chats pour défendre leurs élevages de vers à soie, principalement des rats, mais lorsque l’on ne disposait pas d’un chat en chair et en os on fixait au mur des coconnières des représentations de chats qui offraient une protection spirituelle. Des statuettes d’argile figurant un chat accroupi, au regard sinistre, étaient fixées sous les avant-toits des maisons chinoises. Toutes n’ont pas disparu de nos jours. Les bouddhistes croient que les chats de couleur sombrent attirent l’or dans la maison, tandis que ceux de couleur claire font affluer l’argent. En Europe, les chats noirs sont considérés comme des porte-bonheur dans certaines régions, à telle enseigne que dans certains pays les mariés reçoivent une mascotte figurant un chat lorsqu’ils quittent l’église la cérémonie achevée. En Ecosse et en Irlande, un Ecaille de tortue qui pénètre dans une maison constitue un présage de bonheur.Tandis qu’en autre région un chat doté de doigts ou de griffes supplémentaires est supposé apporter la santé, la richesse et le bonheur.

La plus prospère de toutes les amulettes à figure de chat doit être le Maneki-Neko du Japon. Le chat est représenté assis, la patte gauche levée en signe de bienvenue, jusqu’à son oreille, le masque souriant et bienveillant. Cette figurine rappelle une légende ancienne, et la tradition populaire affirme que l’animal attire la prospérité et la richesse de sa patte.

 

Le Maneiki-Neko japonais Chat_de_prosperite

 

Selon cette légende, Gotoku-Ji, un petit temple, plus exactement une minuscule hutte au toit de chaume, abritait des moines faméliques à la tête desquels se trouvait un prêtre. Ce dernier possédait un petit chat qu’il aimait tendrement et avec lequel il partageait sa maigre pitance. Il advint que six samouraïs, montés sur de splendides coursiers, remarquèrent le chat qui semblait les saluer de sa patte. Ils le suivirent à l’intérieur du temple. A cet instant, les cieux s’ouvrirent pour livrer passage à un véritable déluge. En attendant la fin de la tourmente, les samouraïs parlèrent avec les prêtre qui les initia à la doctrine bouddhique. L’un des hommes, passionné par ce qu’il avait entendu, reprit régulièrement le chemin du temple où le prêtre poursuivit son instruction. Il s’arrangea pour que le temple fit partie de son domaine et les dons somptueux qu’il lui adressa servirent à son embellissement. Depuis cette époque, le temple se dresse au milieu de splendides jardins aux avenues bordées d’arbres élancés. Les pèlerins rendent encore visite au mausolée érigé dans le parc – le mausolée du chat qui faisait des signes.

Nombre de magasins et de restaurants japonais placent un Maneki-Neko de glaise, de bois ou de papier mâché, sur le pas de la porte, où la statuette fait signe aux éventuels clients. En l’absence d’une statuette, une peinture ou même le seul nom du chat, écrit sur une feuille de papier et fixé au mur, est tout aussi efficace.¨Parfois le Maneki-Neko est flanqué d’un ou plusieurs chatons, adoptant la même position, peut-être à la seule fin de multiplier les chances d’attirer la bonne fortune