Le pan et la panne et le panneau ( tomber)

ah mais oui il y aussi le tombeur…!

 

Voilà ( avec la crise Pleine Lune du 21 Juin, un autre paon tout aussi beau, mais ne faisant pas autant de bruit

après être sur de multiples liens quant à son symbole, j’en reste à ce côté négatif celui de l’orgueil

( se montrer avec insistance, mépris de tout sauf de lui même) notion d’exhibition

Il a pourtant d’autres qualités, met raffiné et immortalité parce qu’il ne pourrit pas.

http://www.magiemetapsychique.org/t3786-symbolique-paon

Comment faut il voir cela s’il est un message ? Le paon mâle seulement, solaire, qui porte belle cape ou traine …

L’homme est orgueilleux ?

Avoir les yeux partout, 50 % qui veillent et l’autre moitié qui surveille

si l’on réduit cela donne un clin d’Oeil, un oeil sur deux ouvert ou alors, il ne voit que d’un oeil et il ne voit que la moitié des choses et ferme un oeil sur le reste.. Plausible.. ! à coup de plumes, d’écrits, à coup d’encre qu’il faut couler.

Argos est aussi à développer , le premier sens me vient avec balise.. mais il y en a tant d’autres.

et Argos a déjà été vu , traité dans d’anciens billets..

limite , limité, peur, trac , qui traque….oui il surveille   ( collectif)

 

 

Respect et affirmation de soi

Pour imposer le respect aux autres, il convient déjà de se respecter soi-même. Donc de s’accorder une juste valeur, ni trop basse ni trop haute. Hélas, complexes et craintes héritées de l’enfance poussent souvent à se mésestimer.

Isabelle Taubes

Sommaire

Dans cette société qualifiée par le psychanalyste Jean-Claude Liaudet d’« hypernarcissique et irrespectueuse des êtres », nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Comment l’individu hors normes, trop petit, trop gros, trop maigre, trop vieux, oserait-il faire entendre sa voix, protester et affirmer une valeur qu’il a déjà du mal à s’accorder à lui-même ? Face au sentiment de se faire « marcher sur les pieds » par un enfant, un collègue ou un inconnu, la personne issue d’un milieu dévalorisé, convaincue de son infériorité, se taira ou, au contraire, exigera maladroitement, agressivement, d’être respectée. Et peu importe si cette sensation repose sur un simple malentendu, pour un regard ou un mot mal compris…

Notre capacité à réagir, à nous imposer – ou non – repose en effet sur nos complexes et nos craintes les plus intimes. Car, pour inspirer le respect, pour oser s’affirmer, il convient déjà de se respecter soi-même. La peur de déplaire, le sentiment de ne pas valoir grand-chose peut pousser quelqu’un à subir sans réagir les remarques désobligeantes de son entourage ou à demeurer avec un partenaire grossier.

Une dévalorisation précoce

Ces difficultés à s’affirmer remontent généralement à l’enfance, aux premières années où le moi et l’estime de soi se construisent. Il n’existe pas de recette miracle pour permettre à un individu d’avoir conscience de sa valeur et de son droit au respect. En revanche, avec un enfant, toutes les petites phrases dévalorisantes qui vont parfois le marquer à vie (« Tu n’es qu’un bon à rien », « Tu n’arriveras jamais à rien »…) doivent être bannies. Même si « cela ne signifie pas qu’en s’interdisant d’humilier l’enfant, de se moquer de lui, ses parents en feront un ado puis un adulte sans complexes, tempère le psychanalyste Gérard Louvain. Un enfant peut aussi manquer de confiance en lui car il est identifié à un père ou une mère méprisé par l’autre parent. De plus, certains parents brillants, doués, sûrs d’eux refusent inconsciemment de servir de modèle : ils voient en leur fils ou leur fille des rivaux ne devant surtout pas les égaler ».

Lui répéter qu’il est merveilleux l’expose à se prendre de plein fouet les démentis du réel. Quant aux malentendus autour de la fameuse idée de Françoise Dolto – « l’enfant est une personne », une phrase trop souvent interprétée comme : « L’enfant est un adulte miniature qui sait ce qu’il lui faut, laissons-le s’exprimer » –, ils ont produit des dizaines de milliers d’enfants privés de repères. Car livré à ses pulsions, loin d’apprendre à s’autonomiser et à s’affirmer, l’enfant risque au contraire d’osciller entre mégalomanie et basse estime de soi, sans jamais apprendre à se connaître et à s’affirmer à bon escient. « C’est exactement le phénomène auquel nous assistons actuellement, remarque Gérard Louvain. D’un côté, nous voyons des ados et des jeunes adultes incapables de supporter la moindre frustration, le plus petit retard dans la satisfaction de leurs envies, de se séparer de leur téléphone portable pour se concentrer sur une leçon d’anglais… Et de l’autre, nous recevons de plus en plus de jeunes souffrant de phobies scolaires, qui ne savent pas se situer tellement ils sont terrifiés par les autres. »

À la différence de la politesse, qui s’enseigne, le respect se transmet. « Ce qui conduit au paradoxe suivant, décrypte Stéphane Clerget : un individu peut être d’une exquise politesse en société et totalement irrespectueux envers sa femme, par exemple. » Pourtant, la bonne nouvelle, c’est que le respect est contagieux. « Brisons la chaîne, propose Stéphane Clerget. Défendons les autres quand nous voyons qu’on leur manque de respect, et nous serons plus à même de le susciter envers nous-mêmes. » Car qui respecte les autres se respecte soi-même. Ce qui est encore la meilleure voie vers l’estime de soi.